Jour 1
Nous sommes sur les routes ! 🐴
Premiers kilomètres, premières difficultés ! Difficile de mener trois à chevaux à deux cavalières, technique de guider le cheval de bat, obliger de faire demi-tour car traversée impossible d'un cours d'eau et périlleux de slalomer entre les arbres avec les caisses de bât.
L'aventure commence ! Malgré les difficultés, très bonne entente de toute l'équipe, progression d'heure en heure et découverte de la liberté du voyage à cheval. 💪😁
Hier soir, première belle rencontre à la Ferme du moulin des chartreux ! Un grand merci à David, Marine, Paul, Huguette, Mylène et Mathis pour leur accueil chaleureux et le partage de leur activité.
Depuis 3 générations, ils travaillent en agriculture paysanne, avec une production très diversifiée et une démarche de valorisation des produits du terroir. 🍽
Premiers kilomètres, premières difficultés ! Difficile de mener trois à chevaux à deux cavalières, technique de guider le cheval de bat, obliger de faire demi-tour car traversée impossible d'un cours d'eau et périlleux de slalomer entre les arbres avec les caisses de bât.
L'aventure commence ! Malgré les difficultés, très bonne entente de toute l'équipe, progression d'heure en heure et découverte de la liberté du voyage à cheval. 💪😁
Hier soir, première belle rencontre à la Ferme du moulin des chartreux ! Un grand merci à David, Marine, Paul, Huguette, Mylène et Mathis pour leur accueil chaleureux et le partage de leur activité.
Depuis 3 générations, ils travaillent en agriculture paysanne, avec une production très diversifiée et une démarche de valorisation des produits du terroir. 🍽
Jour 2, 3, 4
De la Ferme du Moulin des Chartreux, nous sommes montées au point culminant du massif du Pilat, le Crêt de la Perdrix à 1431 m ! ⛰ Nous y avons bivouaqué, à côté de la Jasserie, ancienne ferme et refuge de tout temps pour les voyageurs.
Nous avons pu profiter d'une belle soiree avec vue sur les vallées voisines. Mais le lendemain matin, le panorama attendu n'était pas au rendez vous à cause du temps pluvieux. 🌧
Nos pas nous ont alors conduit vers le Centre Agroecologique de La Rivoire , un collectif de personnes partageant la même volonté de préservation de la biodiversité, de production respectueuse de l'environnement et de sensibilisation aux enjeux écologiques. 🌱
Philippe, architecte paysagiste, nous a accueilli dans la serre pour nous presenter son activité. Avec sa compagne, ils ont créé une pépinière de plantes locales bénéficiant d'un label national. 🌺
Leur but : réintroduire de la biodiversité dans les jardins et y sensibiliser tous les publics.
Sylvain s'est arrêté devant notre micro pour nous presenter la grimpe d'arbre. Avec Michel, ils encadrent des formations d'educateur grimpe d'arbre. 🌲
Ces derniers seront amenés à accompagner des groupes à la cime des arbres aux moyens de cordages, de manière non invasive et temporaire. L'objectif est de donner une vision nouvelle de cet être vivant et de sensibiliser à la biodiversité.
Lors d'un repas collectif, nous avons discuté avec Cédric, le paysan boulanger. Son objectif : suivre toute la chaine de fabrication du pain. Il cultive ses propres céréales, fabrique la farine et cuit le pain. 🌾🍞
Julien nous a invité à diner avec toute sa famille dans sa yourte. Avec Guillaume et Ingrid, ils se sont lancés dans la maraîchage. Ils cultivent des légumes en agriculture biologique sur un site designer selon les concepts de la permaculture. 🥕
L'aide de leur comptoise Frivole leur permet de diminuer la mécanisation.
Enfin Alexandra, la compagne de Guillaume, tient des chambres d'hotes. 🏠🍽
Douche solaire, toilettes sèches, chauffage à bois, produits des agriculteurs et artisans voisins : tout est fait pour sensibiliser les visiteurs à leur empreinte écologique !
Nous avons pu profiter d'une belle soiree avec vue sur les vallées voisines. Mais le lendemain matin, le panorama attendu n'était pas au rendez vous à cause du temps pluvieux. 🌧
Nos pas nous ont alors conduit vers le Centre Agroecologique de La Rivoire , un collectif de personnes partageant la même volonté de préservation de la biodiversité, de production respectueuse de l'environnement et de sensibilisation aux enjeux écologiques. 🌱
Philippe, architecte paysagiste, nous a accueilli dans la serre pour nous presenter son activité. Avec sa compagne, ils ont créé une pépinière de plantes locales bénéficiant d'un label national. 🌺
Leur but : réintroduire de la biodiversité dans les jardins et y sensibiliser tous les publics.
Sylvain s'est arrêté devant notre micro pour nous presenter la grimpe d'arbre. Avec Michel, ils encadrent des formations d'educateur grimpe d'arbre. 🌲
Ces derniers seront amenés à accompagner des groupes à la cime des arbres aux moyens de cordages, de manière non invasive et temporaire. L'objectif est de donner une vision nouvelle de cet être vivant et de sensibiliser à la biodiversité.
Lors d'un repas collectif, nous avons discuté avec Cédric, le paysan boulanger. Son objectif : suivre toute la chaine de fabrication du pain. Il cultive ses propres céréales, fabrique la farine et cuit le pain. 🌾🍞
Julien nous a invité à diner avec toute sa famille dans sa yourte. Avec Guillaume et Ingrid, ils se sont lancés dans la maraîchage. Ils cultivent des légumes en agriculture biologique sur un site designer selon les concepts de la permaculture. 🥕
L'aide de leur comptoise Frivole leur permet de diminuer la mécanisation.
Enfin Alexandra, la compagne de Guillaume, tient des chambres d'hotes. 🏠🍽
Douche solaire, toilettes sèches, chauffage à bois, produits des agriculteurs et artisans voisins : tout est fait pour sensibiliser les visiteurs à leur empreinte écologique !
Jour 5, 6
Nous avons laissé le Pilat derrière nous et chevauchons maintenant vers l'Ardèche. De la Rivoire à St Félicien, les chemins ont été froids, neigeux et venteux 🌨 Nous n'avions pas de thermomètre, mais notre huile d'olive s'est solidifiée en route. On vise donc le 2°C ! 🌡
Nous avons donc pu profiter de paysages hivernaux, jusqu'à ce que le ciel se découvre et dévoile une vue magnifique sur les sommets enneigés du Vercors et de la Drôme. ⛰
Nous avons alors été reçues par Antoine, berger paysan à la ferme de L'Hôte-AnTique&Co. Antoine élève un troupeau de 100 brebis laitières en agriculture biologique, et transforme le lait en fromages🐑. Sa production fromagère est diversifiée : tomme, faisselle, feta, ou encore une version brebis du célèbre caillé doux de St Félicien. Il écoule sa production en circuit court, chez des restaurateurs ou dans les épiceries du canton, et projette de mettre en place une vente à la ferme.
Nous avons donc pu profiter de paysages hivernaux, jusqu'à ce que le ciel se découvre et dévoile une vue magnifique sur les sommets enneigés du Vercors et de la Drôme. ⛰
Nous avons alors été reçues par Antoine, berger paysan à la ferme de L'Hôte-AnTique&Co. Antoine élève un troupeau de 100 brebis laitières en agriculture biologique, et transforme le lait en fromages🐑. Sa production fromagère est diversifiée : tomme, faisselle, feta, ou encore une version brebis du célèbre caillé doux de St Félicien. Il écoule sa production en circuit court, chez des restaurateurs ou dans les épiceries du canton, et projette de mettre en place une vente à la ferme.
Jour 7, 8, 9
Nous avons fait une petite halte à St Félicien. Camille et Manu, qui ont décidé de changer de mode de vie en tendant vers la décroissance, nous ont chaleureusement accueillies en chambres d'hôtes. Ils nous ont présenté leur pays et notemment Antoine et Magalie, boulangers-paysans et bien plus encore. 🌾🍞
Antoine et Magalie se sont installés sur la ferme de Tisseron avec la volonté d'y vivre en autonomie. Bergers, ils élèvent en bio un troupeau de 50 brebis Raïoles. 🐑
Six vaches allaitantes complétent ce cheptel. Ils travaillent aussi la terre, produisant pommes de terres, haricots secs et pommes. Boulangers-paysans, ils cultivent leur blé et produisent leur pain. Leur production diversifiée leur assurent une autonomie alimentaire et leur permet de vivre de leur passion en toute sobriété !
Nous avons maintenant repris la route vers le Mezenc. Toute l'équipe a trouvé son rythme, et nous filons d'un bon pas vers les sources de la Loire !
Antoine et Magalie se sont installés sur la ferme de Tisseron avec la volonté d'y vivre en autonomie. Bergers, ils élèvent en bio un troupeau de 50 brebis Raïoles. 🐑
Six vaches allaitantes complétent ce cheptel. Ils travaillent aussi la terre, produisant pommes de terres, haricots secs et pommes. Boulangers-paysans, ils cultivent leur blé et produisent leur pain. Leur production diversifiée leur assurent une autonomie alimentaire et leur permet de vivre de leur passion en toute sobriété !
Nous avons maintenant repris la route vers le Mezenc. Toute l'équipe a trouvé son rythme, et nous filons d'un bon pas vers les sources de la Loire !
Jour 10, 11, 12
Nous ne pouvions pas traverser l'Ardèche sans passer par le Mezenc et le Gerbier de Jonc. Voilà ce que beaucoup de locaux nous ont dit, et nous étions bien d'accord. Les chevaux étaient en pleine forme, toute la troupe marchait comme une mécanique bien huilée. Alors c'était parti, nous nous sommes lancées à l'assaut des sommets ardéchois. 💪
Le mont Mezenc, un dome volcanique, culmine à 1753m. C'est le plus haut sommet des Monts d'Ardèche. Le Gerbier de Jonc se dessine sur la même ligne de crête que le Mezenc. Avec un sommet à 1751m d'altitude, il abrite à ses pieds les trois sources de la Loire. ⛰
Il nous a fallu 3 jours pour atteindre et faire le tour de cette ligne de crête. Le premier jour, nous avons pris 600 m de dénivelé pour atteindre le plateau du Mezenc via de jolies pistes forestières.
Le 2e jour, nous avons suivi la ligne de crête jusqu'au Gerbier. Nous avons marché à travers un paysage minéral, au milieu des Sucs volcaniques. La Burle, vent d'hiver glacial de la région, a accompagné notre trajet !
Le dernier jour, la grêle et la pluie se sont joints à la Burle. 3°C annoncés pour un ressenti de -10 au moins ;) ! Sorties de gué difficiles, arbres couchés en travers du chemins.. Nous étions soulagées de trouver refuge sous les châtaigners de la vallée. 🌳
Le mont Mezenc, un dome volcanique, culmine à 1753m. C'est le plus haut sommet des Monts d'Ardèche. Le Gerbier de Jonc se dessine sur la même ligne de crête que le Mezenc. Avec un sommet à 1751m d'altitude, il abrite à ses pieds les trois sources de la Loire. ⛰
Il nous a fallu 3 jours pour atteindre et faire le tour de cette ligne de crête. Le premier jour, nous avons pris 600 m de dénivelé pour atteindre le plateau du Mezenc via de jolies pistes forestières.
Le 2e jour, nous avons suivi la ligne de crête jusqu'au Gerbier. Nous avons marché à travers un paysage minéral, au milieu des Sucs volcaniques. La Burle, vent d'hiver glacial de la région, a accompagné notre trajet !
Le dernier jour, la grêle et la pluie se sont joints à la Burle. 3°C annoncés pour un ressenti de -10 au moins ;) ! Sorties de gué difficiles, arbres couchés en travers du chemins.. Nous étions soulagées de trouver refuge sous les châtaigners de la vallée. 🌳
Jour 13
Le soleil est de retour 🌞 Après notre excursion au Mont Gerbier, nous sommes descendues vers la vallée de l'Eyrieux où le chataigner est roi ! Nous avons atteint Saint Pierreville, où nous attendait notre prochaine rencontre.
Nous avons été reçues chez Ardelaine . Cette SCOP a pour objectif de revaloriser la laine, en la prenant en charge depuis la tonte chez les éleveurs partenaires jusqu'à la commercialisation des produits finis.
Ardelaine vend un service de tonte aux éleveurs locaux, et leur achète en retour les toisons à un prix juste. La laine est ensuite envoyée dans une laverie écologique, avant d'arriver dans les ateliers de St Pierreville. Elle est alors prise en charge par des machines vieilles d'un siècle, qui la conditionne pour son utilisation finale en couette, en matelas ou en vêtements. La transformation est réalisée à la main selon des savoirs faire artisanaux. Les produits sont enfin vendus en vente directe.
En l'espace de 50 ans, le projet a généré près de 60 emplois et a contribué à la conservation des services publics sur St Pierreville. Il valorise une ressource locale, en proposant une alternative à l'industrie polluante du textile !
Nous avons été reçues chez Ardelaine . Cette SCOP a pour objectif de revaloriser la laine, en la prenant en charge depuis la tonte chez les éleveurs partenaires jusqu'à la commercialisation des produits finis.
Ardelaine vend un service de tonte aux éleveurs locaux, et leur achète en retour les toisons à un prix juste. La laine est ensuite envoyée dans une laverie écologique, avant d'arriver dans les ateliers de St Pierreville. Elle est alors prise en charge par des machines vieilles d'un siècle, qui la conditionne pour son utilisation finale en couette, en matelas ou en vêtements. La transformation est réalisée à la main selon des savoirs faire artisanaux. Les produits sont enfin vendus en vente directe.
En l'espace de 50 ans, le projet a généré près de 60 emplois et a contribué à la conservation des services publics sur St Pierreville. Il valorise une ressource locale, en proposant une alternative à l'industrie polluante du textile !
Jour 14, 15
De Saint-Pierreville à Antraigues-sur-Volane, nous avons du déplacer quelques arbres tombés en travers du chemin🌳 ! Nous avons atteint les jeunes volcans d'Ardèche et traversé une coulée balsatique du volcan de la Craux, avant de voir se dessiner devant nos yeux le village d'Antraigues accroché à son piton rocheux.⛰
Bruno et Aude-Cécile nous ont accueilli chez eux pour la nuit et les chevaux ont débrouissaillé le futur terrain de foot des enfants !⚽️
Nous avons rencontré Cédric, un des fondateurs de l'Association Huiletic. Cette association pour objet de lutter contre le rejet sauvage des huiles alimentaires usagées (HAU), déchet polluant pour l'environnement. Huilétic propose donc une collecte gratuite de ces HAU auprès de restaurateurs sur un rayon de 150 km. Cette huile est ensuite revendue à des industriels, qui la revalorisent sous forme de biocarburant. Réintroduire cette huile usagée dans le circuit est une façon de lutter contre les exploitations d'huile de palme de ces même industriels, en proposant une huile végétale alternative issue d'un déchet.♻️
Leur projet serait aussi de transformer l'huile collectée en huile filante de tronçonneuse, en exploitant la filière bois locale. Cette huile, lorsqu'elle provient d'hydrocarbure, est une des plus grandes sources de pollution en forêt. Leur objectif est donc de proposer une alternative 100% végétale et biodégrable !🌲
Bruno et Aude-Cécile nous ont accueilli chez eux pour la nuit et les chevaux ont débrouissaillé le futur terrain de foot des enfants !⚽️
Nous avons rencontré Cédric, un des fondateurs de l'Association Huiletic. Cette association pour objet de lutter contre le rejet sauvage des huiles alimentaires usagées (HAU), déchet polluant pour l'environnement. Huilétic propose donc une collecte gratuite de ces HAU auprès de restaurateurs sur un rayon de 150 km. Cette huile est ensuite revendue à des industriels, qui la revalorisent sous forme de biocarburant. Réintroduire cette huile usagée dans le circuit est une façon de lutter contre les exploitations d'huile de palme de ces même industriels, en proposant une huile végétale alternative issue d'un déchet.♻️
Leur projet serait aussi de transformer l'huile collectée en huile filante de tronçonneuse, en exploitant la filière bois locale. Cette huile, lorsqu'elle provient d'hydrocarbure, est une des plus grandes sources de pollution en forêt. Leur objectif est donc de proposer une alternative 100% végétale et biodégrable !🌲
Jour 16, 17, 18
La traversée de la vallée de la Volane a été un peu chaotique ! 😱 Les chemins à flanc de volcans n'étaient pas assez larges pour le bât et il y avait un peu trop de plaques de pierres au goût des chevaux. Après avoir insisté 2h, les sentiers ont eu raison de nous et nous nous sommes rabattues sur la départementale. La traversée de Vals-les-Bains à l'heure de sortie du boulot a été longue ! 🐎🚗🚗🚗
Heureusement, après cette agitation nous avons pu retrouver le calme et la nature au Hameau Le Viel Audon. Ce hameau, niché au creux d'une falaise, n'est accessible qu'à pied par un sentier. A l'abandon pendant longtemps, il a été reconstruit pierre à pierre par des chantiers de jeunes. Aujourd'hui, il revit et ses habitants sont entrés en transition. 🌱
Adine et Colin animent un centre d'éducation à l'environnement et à la coopération. Ils recevaient une classe de CP lors de notre passage. Au programme : fabrication de pain, traite des chèvres, activité maraîchage et apprentissage de la vie en collectivité. 🤝🌍
Lydianne et Vincent sont chevriers. Ils gèrent le troupeau des 50 chèvres du hameau et ont noué avec elles une vraie relation de complicité. En agriculture biologique, ils valorisent la race locale Massif Central et pratiquent le pastoralisme. Toute leur production est transformée en fromage. Délicieux 👌
L'été le site accueille jusqu'à 90 jeunes sur le chantier coopératif. Ils poursuivent le travail d'année en année, fidèles à l'adage "Qu'au viel Audon on continue de bâtir des murs en construisant des femmes et des hommes." (Beatrice Barras, fondatrice du projet)
Heureusement, après cette agitation nous avons pu retrouver le calme et la nature au Hameau Le Viel Audon. Ce hameau, niché au creux d'une falaise, n'est accessible qu'à pied par un sentier. A l'abandon pendant longtemps, il a été reconstruit pierre à pierre par des chantiers de jeunes. Aujourd'hui, il revit et ses habitants sont entrés en transition. 🌱
Adine et Colin animent un centre d'éducation à l'environnement et à la coopération. Ils recevaient une classe de CP lors de notre passage. Au programme : fabrication de pain, traite des chèvres, activité maraîchage et apprentissage de la vie en collectivité. 🤝🌍
Lydianne et Vincent sont chevriers. Ils gèrent le troupeau des 50 chèvres du hameau et ont noué avec elles une vraie relation de complicité. En agriculture biologique, ils valorisent la race locale Massif Central et pratiquent le pastoralisme. Toute leur production est transformée en fromage. Délicieux 👌
L'été le site accueille jusqu'à 90 jeunes sur le chantier coopératif. Ils poursuivent le travail d'année en année, fidèles à l'adage "Qu'au viel Audon on continue de bâtir des murs en construisant des femmes et des hommes." (Beatrice Barras, fondatrice du projet)
Jour 19, 20, 21
Nous avons quitté le Viel Audon sous la pluie ! 🌧 Comme nous l'a expliqué un forestier croisé sur la route, il n'y a pas de mauvais temps, juste de mauvais manteaux. Donc tout va bien, les notres sont plutôt compétents.
Nous avons poursuivi notre périple au milieu des vignobles du piémont de la montagne ardéchoise. 🍇Derrière nous, les plateaux volcaniques du Coiron et des Boutières. Devant nous, le Mont Lozère dans toute sa grandeur.
Nous sommes entrées dans les Cévennes. A Bessèges, ville créée de toute pièce par l'industrie minière, nous avons rencontré Thierry et Martina. Fondateurs du Collectif Créatif du Castellas, ils ont partagé avec nous les idées qui les animent. Pour eux, il est nécessaire de recréer du lien entre les individus, de promouvoir les valeurs d'entraide et de partage. Mais il est aussi important que chaque personne ose expérimenter et créer, sans attendre que le savoir ruisselle des autres. Ces deux fondamentaux, collectif et autodidactisme, sont au coeur de leur projet : accueillir toute personne en transition désireuse d'expérimenter par elle même un nouveau mode de vie.
Suite à ce bel échange, nous avons repris la route sous le soleil en direction du coeur du parc des Cévennes. Sur des sentiers en balcon et des pistes forestières, nous progressons vers l'ouest en longeant le Mont Lozère. 🌲🌞
Nous avons poursuivi notre périple au milieu des vignobles du piémont de la montagne ardéchoise. 🍇Derrière nous, les plateaux volcaniques du Coiron et des Boutières. Devant nous, le Mont Lozère dans toute sa grandeur.
Nous sommes entrées dans les Cévennes. A Bessèges, ville créée de toute pièce par l'industrie minière, nous avons rencontré Thierry et Martina. Fondateurs du Collectif Créatif du Castellas, ils ont partagé avec nous les idées qui les animent. Pour eux, il est nécessaire de recréer du lien entre les individus, de promouvoir les valeurs d'entraide et de partage. Mais il est aussi important que chaque personne ose expérimenter et créer, sans attendre que le savoir ruisselle des autres. Ces deux fondamentaux, collectif et autodidactisme, sont au coeur de leur projet : accueillir toute personne en transition désireuse d'expérimenter par elle même un nouveau mode de vie.
Suite à ce bel échange, nous avons repris la route sous le soleil en direction du coeur du parc des Cévennes. Sur des sentiers en balcon et des pistes forestières, nous progressons vers l'ouest en longeant le Mont Lozère. 🌲🌞
Jour 22, 23, 24, 25, 26
De Bessèges à Florac nous avons traversé les Cévennes d'Est en Ouest. Sur les crêtes, des paysages splendides s'offrent à nous ! Au nord le mont Lozère, au sud le mont Bison et le mont Aigoual. En face de nous, le Causse Méjean, prochaine étape de notre périple. Sous le soleil, au milieu des pins et sur les traces de Stevenson, nous avançons d'un bon pas vers notre prochaine rencontre !
Au coeur du Parc Naturel des Cévennes, nous avons été chaleureusement reçues par Elise et Guilhem, porteurs du projet Philosophie Permaculture. Animés par le désir de renouer avec la terre, ils ont décidé voilà 5 ans de faire revivre une exploitation traditionnelle cévenole en permaculture. Entendez par là, en coopération avec la Nature, pour vivre avec elle et non par elle. Un troupeau de brebis Raïoles, un potager, de la cueillette sauvage, une passion pour la cuisine : l'objectif est de créer un système en harmonie avec l'environnement pour y recevoir, autour d'une réflexion philosophique, toute personne s'interrogeant sur notre rapport à la Nature.
Au coeur du Parc Naturel des Cévennes, nous avons été chaleureusement reçues par Elise et Guilhem, porteurs du projet Philosophie Permaculture. Animés par le désir de renouer avec la terre, ils ont décidé voilà 5 ans de faire revivre une exploitation traditionnelle cévenole en permaculture. Entendez par là, en coopération avec la Nature, pour vivre avec elle et non par elle. Un troupeau de brebis Raïoles, un potager, de la cueillette sauvage, une passion pour la cuisine : l'objectif est de créer un système en harmonie avec l'environnement pour y recevoir, autour d'une réflexion philosophique, toute personne s'interrogeant sur notre rapport à la Nature.
Jour 27, 28
Nous poursuivons notre chevauchée dans les Cévennes par le Causse Méjean. Cet immense plateau d'altitude, délimité par des falaises abruptes, nous offre un paysage grandiose, hors du temps et de l'espace. Entre chaos rocheux et steppes battues par les vents, nous découvrons un territoire insulaire. La solidarité entre ses 500 habitants y est de mise, et nous avons pu l'expérimenter grâce à l'accueil chaleureux de Xavier et Denis. Respectivement producteurs de miel et confitures et photographe, nous avons partagé avec eux un repas au coin du feu.
C'est dans ces landes désertiques et rudes que l'association TAKH réinsére le cheval de Przewalski. Dernier cheval sauvage, il n'était plus représenté que dans les zoos. Remis en liberté sur 400 hectares du Causse, ces chevaux ont réappris les comportements sociaux de l'état sauvage. Le travail de l'association a permis de réintroduire 100 chevaux du Causse en Mongolie. TAKH travaille en étroite collaboration avec les habitants et éleveurs mongols pour permettre la cohabitation entre chevaux sauvages et domestiques, survie de l'espèce et développement local. La conservation de la biodiversité, à l'échelle des chevaux comme à celle de la faune et de la flore des patûres, est au coeur du projet.
C'est dans ces landes désertiques et rudes que l'association TAKH réinsére le cheval de Przewalski. Dernier cheval sauvage, il n'était plus représenté que dans les zoos. Remis en liberté sur 400 hectares du Causse, ces chevaux ont réappris les comportements sociaux de l'état sauvage. Le travail de l'association a permis de réintroduire 100 chevaux du Causse en Mongolie. TAKH travaille en étroite collaboration avec les habitants et éleveurs mongols pour permettre la cohabitation entre chevaux sauvages et domestiques, survie de l'espèce et développement local. La conservation de la biodiversité, à l'échelle des chevaux comme à celle de la faune et de la flore des patûres, est au coeur du projet.
Jour 29, 30
Le Causse Méjean est surnommé l'ancien grenier à blé de la Lozère. Le vent fort y faisait tourner les moulins, avant la révolution industrielle. C'est à l'un de ces moulins, le Moulin de la Borie, que nous nous sommes rendues. À l'état de ruine, la volonté des habitants du causse a permis à ses ailes de tourner à nouveau. Le travail collectif entre les agriculteurs, le meunier et les boulangers a lancé toute une filière de production sur le Causse et les vallées voisines. Les bergers ont réservé certaines de leur parcelles à la culture de céréales de variétés anciennes pour alimenter le moulin. Thierry, le meunier, est venu s'installer sur le Causse pour travailler au moulin. Enfin les boulangers locaux se sont formés au travail des farines anciennes pour proposer aujourd'hui du pain avec la farine du moulin, la Méjeannette ! Une belle histoire, à l'image de l'esprit du Causse.
Nous sommes redescendus maintenant du Causse Méjean pour monter sur le Causse du Sauveterre en traversant les gorges du Tarn. Nous prenons la direction de l'Aubrac sur le chemin de Saint Guilhem.
Nous sommes redescendus maintenant du Causse Méjean pour monter sur le Causse du Sauveterre en traversant les gorges du Tarn. Nous prenons la direction de l'Aubrac sur le chemin de Saint Guilhem.
Jour 31, 32, 33, 34, 35
Voilà un mois que nous sommes sur les routes et avant d'entamer la deuxième moitié de notre boucle, nous avons fait un petit tour sur les plateaux de l'Aubrac. Nous avons suivi quelques étapes du chemin de Saint Guilhem. De tout temps itinéraire de transhumance et de pèlerinage, ce chemin est classé au patrimoine mondial de l'Unesco au titre de l'agropastoralisme méditerranéen.
Après le vent et le froid sur le Causse Méjean nous appréhendions notre passage sur l'Aubrac, mais c'est finalement sous un beau soleil que nous avons chevauché. Nous avons donc pu admirer la vue dégagée sur les monts et plateaux voisins. Entre les estives, nous avons été suivies par les vaches Aubrac, très curieuses et frustrées des clôtures qui nous séparaient. Nous avons croisé de nombreux pèlerins de Saint Jacques, interrogateurs sur cette étrange caravane.
Après un mois de voyage, certains fers aux pieds des chevaux commençaient à bouger. Nous avons donc sorti la maréchalerie de dépannage et remis deux clous aux postérieurs de Saro et Mouski, à la française : une portant le pied et une retirant l'ancien clou et positionnant un nouveau.
N'oublions pas l'essentiel, pour les 23 ans de Camille nous avons savouré un délicieux aligot, plat traditionnel régional !
Après le vent et le froid sur le Causse Méjean nous appréhendions notre passage sur l'Aubrac, mais c'est finalement sous un beau soleil que nous avons chevauché. Nous avons donc pu admirer la vue dégagée sur les monts et plateaux voisins. Entre les estives, nous avons été suivies par les vaches Aubrac, très curieuses et frustrées des clôtures qui nous séparaient. Nous avons croisé de nombreux pèlerins de Saint Jacques, interrogateurs sur cette étrange caravane.
Après un mois de voyage, certains fers aux pieds des chevaux commençaient à bouger. Nous avons donc sorti la maréchalerie de dépannage et remis deux clous aux postérieurs de Saro et Mouski, à la française : une portant le pied et une retirant l'ancien clou et positionnant un nouveau.
N'oublions pas l'essentiel, pour les 23 ans de Camille nous avons savouré un délicieux aligot, plat traditionnel régional !
Jour 36
Arrivées à Aumont-Aubrac, nous avons accordé une journée de repos mérité aux chevaux et avons adopté de nouvelles montures le temps d'une matinée. C'est à vélo 🚴♀️ que nous nous sommes rendues chez Cécile et Aurélien, à Les Ruchers de l'Aubrac.
Cécile est archéologue. Originaire de la Réunion, elle travaille aujourd'hui au recensement du patrimoine bâti en Lozère et oeuvre à mettre en lumière les richesses de ce territoire. Aurélien, son compagnon, est apiculteur et éleveur de vache Aubrac. 🐄🐝 Changement climatique, prédations, pesticides... beaucoup de facteurs rendent la vie difficile aux abeilles. Il en est un que nous ignorions. Le manque de communication entre agriculteurs et apiculteurs se traduit entre autre par des fenaisons précoces, qui retirent les fleurs de champs et ainsi la subsistance des abeilles. Portant la double casquette, Aurelien fait travailler en synergie ses deux productions.🤝 Membre d'un magasin de producteurs, il cherche également à réinstaurer un lien avec les consommateurs. L'objectif de Cécile et Aurélien : proposer des produits de qualité, en vente directe, et à leur image. Pour cela, ils ont lancé une gamme de cosmétiques mêlant produits de la ruche et produits de la Réunion !
Cécile est archéologue. Originaire de la Réunion, elle travaille aujourd'hui au recensement du patrimoine bâti en Lozère et oeuvre à mettre en lumière les richesses de ce territoire. Aurélien, son compagnon, est apiculteur et éleveur de vache Aubrac. 🐄🐝 Changement climatique, prédations, pesticides... beaucoup de facteurs rendent la vie difficile aux abeilles. Il en est un que nous ignorions. Le manque de communication entre agriculteurs et apiculteurs se traduit entre autre par des fenaisons précoces, qui retirent les fleurs de champs et ainsi la subsistance des abeilles. Portant la double casquette, Aurelien fait travailler en synergie ses deux productions.🤝 Membre d'un magasin de producteurs, il cherche également à réinstaurer un lien avec les consommateurs. L'objectif de Cécile et Aurélien : proposer des produits de qualité, en vente directe, et à leur image. Pour cela, ils ont lancé une gamme de cosmétiques mêlant produits de la ruche et produits de la Réunion !
Jour 37, 38
Nous voilà à plus de la moitié de notre périple, nous nous dirigeons maintenant vers le Puy en Velay à travers la Margeride. Nous avons emprunté le chemin de Saint Jacques à contre sens pour nous rendre chez Alain et Véronique.
Alain éleve des Aubrac en agriculture biologique et vend sa production en directe. L'agroécologie, il y est venu par souci économique. Comment l'éleveur peut-il valoriser son travail sans crouler sous les charges vétérinaires, d'intrants ou d'aliments ? Par un travail de sélection sur la rusticité et les qualités maternelles de la race, par l'adoption d'un paturage tournant dynamique, par l'utilisation du fumier de l'étable pour amander la terre, par la diminution du travail du sol et bien d'autre chose encore ! Aujourd'hui, sa production est respectueuse de ses bêtes, de l'Homme et de l'environnement.
Alain et Véronique gèrent une chambre et table d'hôte, où ils nous ont invité à partager le repas avec eux et les pèlerins. Au menu, viande de la ferme, produits et plats du terroir et de beaux échanges avec les pèlerins et nos hôtes.
Le lendemain matin nous avons également croisé leur fils Pierrick, architecte. Il souhaite construire un projet témoin de sa vision de l'architecture : recréer du lien entre l'homme et son environnement et redéfinir les besoins nécessaires dans une habitation. Par exemple, il choisit des matériaux durables produits localement, vise une production au sein de l'habitation par une micro-ferme et questionne la taille d'une chambre ou des espaces qui pourraient être partagés.
Nous avons ensuite repris la route vers le Sauvage. Ancienne ferme, aujourd'hui gîte et auberge pour les pèlerins, le site est géré par 28 agriculteurs qui servent matin, midi et soir les produits de leurs exploitations aux marcheurs. C'est dans un cadre splendide que nous avons bivouaqué et après un chocolat chaud partagé avec Jérôme et Joëlle qui tenaient la permanence du Sauvage ce soir là.
Alain éleve des Aubrac en agriculture biologique et vend sa production en directe. L'agroécologie, il y est venu par souci économique. Comment l'éleveur peut-il valoriser son travail sans crouler sous les charges vétérinaires, d'intrants ou d'aliments ? Par un travail de sélection sur la rusticité et les qualités maternelles de la race, par l'adoption d'un paturage tournant dynamique, par l'utilisation du fumier de l'étable pour amander la terre, par la diminution du travail du sol et bien d'autre chose encore ! Aujourd'hui, sa production est respectueuse de ses bêtes, de l'Homme et de l'environnement.
Alain et Véronique gèrent une chambre et table d'hôte, où ils nous ont invité à partager le repas avec eux et les pèlerins. Au menu, viande de la ferme, produits et plats du terroir et de beaux échanges avec les pèlerins et nos hôtes.
Le lendemain matin nous avons également croisé leur fils Pierrick, architecte. Il souhaite construire un projet témoin de sa vision de l'architecture : recréer du lien entre l'homme et son environnement et redéfinir les besoins nécessaires dans une habitation. Par exemple, il choisit des matériaux durables produits localement, vise une production au sein de l'habitation par une micro-ferme et questionne la taille d'une chambre ou des espaces qui pourraient être partagés.
Nous avons ensuite repris la route vers le Sauvage. Ancienne ferme, aujourd'hui gîte et auberge pour les pèlerins, le site est géré par 28 agriculteurs qui servent matin, midi et soir les produits de leurs exploitations aux marcheurs. C'est dans un cadre splendide que nous avons bivouaqué et après un chocolat chaud partagé avec Jérôme et Joëlle qui tenaient la permanence du Sauvage ce soir là.
Jour 39, 40
Nous avons laissé derrière nous St Alban et la légende de la bête du Gevaudan 🐺 pour traverser la Margeride en direction du Puy-en-Velay. Nous avons progressé entre les forêts de pin et les prés sous un ciel menaçant. Sur une petite route, nous sommes tombées nez-à-nez avec un convoi de 6 engins agricoles 🚜 (période de l'ensilage oblige). Nous nous sommes senties bien petites face à ces énormes machines, mais les chevaux ont encore une fois brillé par leur calme et nous avons croisé le convoi sans encombre !
Nous avions rendez-vous à Chams avec Valérie, productrice de plantes aromatiques et médicinales bio🌱. Membre du syndicat des Simples, Valérie pratique autant la cueillette que la culture et transforme artisanalement sa production. Nous l'avons accompagné sur le marché où nous avons pu échanger sur son choix de vie, au plus proche de la Nature, ainsi que sur la place actuelle des plantes dans notre société.
Le soir, nous étions attendues par Pierre et Karine au Gaec de la Rochère. Ils nous ont chaleureusement ouvert leur porte et c'est au cours d'un diner que nous avons pu échanger sur l'avenir de l'agriculture, et notamment de la place du bio. Convertis au bio suite à de graves soucis de santé liés à l'utilisation de pesticides, ils élèvent aujourd'hui des vaches allaitantes et laitières🐮🐄, et transforment leur production céréalière en huile et farine. Pierre aide les jeunes ayant des projets novateurs à s'installer. Pour lui, une ferme n'appartient pas à l'agriculteur mais doit se transmettre🤝. Il est convaincu que ce sont ces choix de transmission qui détermineront l'orientation de l'agriculture de demain.
Nous sommes maintenant arrivés au Puy, et entamons notre remontée vers le Livradois !
Nous avions rendez-vous à Chams avec Valérie, productrice de plantes aromatiques et médicinales bio🌱. Membre du syndicat des Simples, Valérie pratique autant la cueillette que la culture et transforme artisanalement sa production. Nous l'avons accompagné sur le marché où nous avons pu échanger sur son choix de vie, au plus proche de la Nature, ainsi que sur la place actuelle des plantes dans notre société.
Le soir, nous étions attendues par Pierre et Karine au Gaec de la Rochère. Ils nous ont chaleureusement ouvert leur porte et c'est au cours d'un diner que nous avons pu échanger sur l'avenir de l'agriculture, et notamment de la place du bio. Convertis au bio suite à de graves soucis de santé liés à l'utilisation de pesticides, ils élèvent aujourd'hui des vaches allaitantes et laitières🐮🐄, et transforment leur production céréalière en huile et farine. Pierre aide les jeunes ayant des projets novateurs à s'installer. Pour lui, une ferme n'appartient pas à l'agriculteur mais doit se transmettre🤝. Il est convaincu que ce sont ces choix de transmission qui détermineront l'orientation de l'agriculture de demain.
Nous sommes maintenant arrivés au Puy, et entamons notre remontée vers le Livradois !
Jour 41, 42, 43, 44, 45
Après 700 km sur des chemins assez abrasifs, un fer de Saro a rendu l'âme et s'est fendu en deux. Nous nous arrêtons donc dans notre périple le temps d'une journée chez un maréchal, pour referrer les 3 chevaux et repartir sur de bonnes bases pour les 15 derniers jours !🐴
Nous profitons de cette halte pour vous raconter notre dernière rencontre. Nous avons été reçues au Puy à l'Atelier d'Architecture Alexis Monjauze🏡. Alexis et Yann nous ont expliqué le rôle de l'architecte face aux enjeux écologiques actuels. La construction conventionnelle est très polluante : émission de CO2, production de déchets non recyclables, consommation d'énergie. Face à ce constat, l'Atelier s'appuie sur les principes d'éco-conception pour proposer des maisons à faible impact écologique. Le premier enjeu est de définir la meilleure implantation dans le site (selon la topographie, la végétation, le soleil, le vent, le paysage... ). Ensuite il s'agit de dessiner une enveloppe efficace (choix des lignes du bâtiment et de l'isolation), de choisir des matériaux performants et des équipements économes. Monomur, terre crue, ossature bois, isolation en paille, toiture végétale🌾... les solutions sont multiples !
Nous continuons notre progression vers le Livradois. Après 30 km sous la pluie, nous faisons halte ce soir à la Chaise-Dieu, sous l'ombre de l'Abbaye bénédictine du 11e siècle !
Nous profitons de cette halte pour vous raconter notre dernière rencontre. Nous avons été reçues au Puy à l'Atelier d'Architecture Alexis Monjauze🏡. Alexis et Yann nous ont expliqué le rôle de l'architecte face aux enjeux écologiques actuels. La construction conventionnelle est très polluante : émission de CO2, production de déchets non recyclables, consommation d'énergie. Face à ce constat, l'Atelier s'appuie sur les principes d'éco-conception pour proposer des maisons à faible impact écologique. Le premier enjeu est de définir la meilleure implantation dans le site (selon la topographie, la végétation, le soleil, le vent, le paysage... ). Ensuite il s'agit de dessiner une enveloppe efficace (choix des lignes du bâtiment et de l'isolation), de choisir des matériaux performants et des équipements économes. Monomur, terre crue, ossature bois, isolation en paille, toiture végétale🌾... les solutions sont multiples !
Nous continuons notre progression vers le Livradois. Après 30 km sous la pluie, nous faisons halte ce soir à la Chaise-Dieu, sous l'ombre de l'Abbaye bénédictine du 11e siècle !
Jour 46, 47, 48
Nous chevauchons maintenant dans le massif du Livradois ! Arrivées du Puy par le Sud, nous étions encadrées par les mont du Livradois à l'Ouest et du Forez à l'Est. La traversée de la Dore à gué a définitivement marquée notre passage dans le Livradois. Après deux jours de pluies courageuses, le soleil est de retour et les pistes forestières de ce massif densément boisé sont idéales pour les chevaux🌞. Nous atteignons aujourd'hui la bordure ouest du Livradois, et découvrons un panorama à 180° Nord Sud sur la chaine des Puys, les Monts du Sancy et du Cantal !⛰
Hier, nous avons rencontré sur la communauté de communes d'Ambert, les bénévoles de l'association Toi et Toits. Leur objectif est d'accompagner le territoire dans une transition énergétique. Pour cela ils projettent de louer des toits publics ou privés (ressources inexploitées !) pour y installer des panneaux solaires🏠. L'électricité produite serait vendue à Enercoop ou Enedis et partirait alimenter le réseau général. Le 26 juin prochain, l'association prendra le statut de société coopérative et d'ici un an ou deux, des panneaux solaires devraient briller sur les toits de la com com !👌
Hier, nous avons rencontré sur la communauté de communes d'Ambert, les bénévoles de l'association Toi et Toits. Leur objectif est d'accompagner le territoire dans une transition énergétique. Pour cela ils projettent de louer des toits publics ou privés (ressources inexploitées !) pour y installer des panneaux solaires🏠. L'électricité produite serait vendue à Enercoop ou Enedis et partirait alimenter le réseau général. Le 26 juin prochain, l'association prendra le statut de société coopérative et d'ici un an ou deux, des panneaux solaires devraient briller sur les toits de la com com !👌
Jour 49
Nous devions faire étape à la Bride des Fougères pour une nuit, mais devant la beauté du lieu et la gentillesse de nos hôtes nous avons finalement décidé d'y rester deux nuits ! C'est face à un coucher de soleil sur le Puy de Dôme que nous avons diné le premier soir. Le second, nous partagé un repas avec Pascal et sa compagne ainsi que leur fille Isaline, venus se ressourcer en famille ici. Pascal à même offert un brushing à Saro avant de partir ce matin !
Journée de pause pour les chevaux, nous en avons profité pour aller rendre visite aux bénévoles du Magasin citoyen l'Alternateur à Sauxillanges. Fermeture de la superette de proximité du centre bourg, ouverture d'une grande surface en périphérie : les commerces fermaient et le bourg se dépeuplait. Les citoyens ont décidé de proposer une alternative pour inverser la tendance ! Produits locaux, bio, de saison, vrac... L'Alternateur est un commerce de proximité qui recrée du lien dans le quartier. Il s'agit avant tout de redynamiser le centre bourg : cela passe par le magasin, mais également par un lieu conviviale où les adhérents de l'association animent des activités : troc de fringues, fabrication de beewrap, atelier participatif de réparation de vélos, projection, café-débat... Un lieu alternatif qui valorise les ressources locales, accompagne la transition écologique du territoire et anime la vie du bourg !
Journée de pause pour les chevaux, nous en avons profité pour aller rendre visite aux bénévoles du Magasin citoyen l'Alternateur à Sauxillanges. Fermeture de la superette de proximité du centre bourg, ouverture d'une grande surface en périphérie : les commerces fermaient et le bourg se dépeuplait. Les citoyens ont décidé de proposer une alternative pour inverser la tendance ! Produits locaux, bio, de saison, vrac... L'Alternateur est un commerce de proximité qui recrée du lien dans le quartier. Il s'agit avant tout de redynamiser le centre bourg : cela passe par le magasin, mais également par un lieu conviviale où les adhérents de l'association animent des activités : troc de fringues, fabrication de beewrap, atelier participatif de réparation de vélos, projection, café-débat... Un lieu alternatif qui valorise les ressources locales, accompagne la transition écologique du territoire et anime la vie du bourg !
Jour 50
Nous avions rendez-vous ce jeudi avec le maire de Cunlhat. Nous sommes donc arrivées à cheval dans le bourg, et nous nous sommes garées sur la place du marché, les chevaux piquant une petite sieste en l'attendant !
Le centre bourg de Cunlhat se dépeuplait au profit des hameaux voisins et perdait de son activité : maison vide, commerce délaissé et dégradation du patrimoine bâti. La mairie a encouragé les propriétaires à restaurer leur maison pour en faire des logements et les louer, ou bien à vendre à de nouveaux habitants prêts à s'y installer. Elle repense également l'espace public : espaces végétalisés et ouverts, réévaluation des besoins quand aux emplacements de parking... L'objectif est de rendre le bourg plus agréable et attractif, pour permettre l'installation de nouveaux habitants. Enfin par l'extinction de l'éclairage nocturne ou la production d'énergie verte, la ville s'engage pour l'environnement.
Alors que nous nous installions pour la nuit sur la parcelle que le maire nous avait attribué, Marcial est venu nous trouver. Il s'interrogeait quant à notre présence dans le champs où paissent régulièrement ses vaches : la communication avait du avoir un loupé ! Qu'importe, Marcial nous invite à diner et à dormir dans l'ancienne Caisse d’Épargne, où il vit au sein d'un collectif. Ils sont une quinzaine à y partager leur quotidien et restaurer le bâtiment !
Le centre bourg de Cunlhat se dépeuplait au profit des hameaux voisins et perdait de son activité : maison vide, commerce délaissé et dégradation du patrimoine bâti. La mairie a encouragé les propriétaires à restaurer leur maison pour en faire des logements et les louer, ou bien à vendre à de nouveaux habitants prêts à s'y installer. Elle repense également l'espace public : espaces végétalisés et ouverts, réévaluation des besoins quand aux emplacements de parking... L'objectif est de rendre le bourg plus agréable et attractif, pour permettre l'installation de nouveaux habitants. Enfin par l'extinction de l'éclairage nocturne ou la production d'énergie verte, la ville s'engage pour l'environnement.
Alors que nous nous installions pour la nuit sur la parcelle que le maire nous avait attribué, Marcial est venu nous trouver. Il s'interrogeait quant à notre présence dans le champs où paissent régulièrement ses vaches : la communication avait du avoir un loupé ! Qu'importe, Marcial nous invite à diner et à dormir dans l'ancienne Caisse d’Épargne, où il vit au sein d'un collectif. Ils sont une quinzaine à y partager leur quotidien et restaurer le bâtiment !
Jour 51, 52, 53
Après Cunlhat, nous avons repris la route pour deux courtes étapes vers nos deux dernières rencontres.
Nous nous sommes d'abord arrêtées chez Claire et Nicolas. Ensemble, ils tiennent Le Chouette restaurant et La Chouette épicerie. 🦉 Autour d'un succulent repas confectionné par Nicolas, nous avons discuté de l'énergie qui les animent. Avec leur camion 🚚, ils sillonnent les routes du Livradois-Forez pour apporter à leur client des fruits, du fromages, des produits d'épicerie et des plats traiteurs. Mais ce n'est pas tout, cette tournée c'est avant tout un moment de partage avec des personnes souvent seules et isolées. Depuis octobre à ce projet s'est greffé celui du Chouette Restaurant, une ancienne grange devenu restaurant gastronomique. 🍽
Nous avons repris la route et retraversé la Dore pour atteindre le Brugeron où Noémie nous attendait. A la naissance de son premier enfant, elle décide de tester les couches lavables par soucis économique et de santé du bébé. 🚼 D'abord achetées puis confectionnées main, elle finit par créer son entreprise, Créakai - Couches lavables, vêtements et accessoires "zéro déchet", pour vendre ses produits. Elle élargit la gamme au fur et à mesure par des produits d'hygiène féminine ou de cuisine. Elle porte de plus en plus sont attention sur l'impact environnemental de ses produits : fournisseurs locaux et bio. Pour elle, le local est très important. C'est sur les marchés et dans les magasins d'Auvergne qu'elle commercialise ses produits. ⛰
Aujourd'hui, c'est dans le brouillard que nous avons pris la route, gilets fluos et frontales pour se rendre visibles sont de rigueur. Nous sommes montées sur le Forez pour atteindre les Hautes de Chaumes : les landes d'altitude dénudées qui couvrent les sommets des monts. Le brouillard s'est dissipé le temps d'entrapersevoir le Beaujolais où nous descendrons demain. Pas de retard grace aux conseils avisés des locaux tout au long de la route, il nous reste donc une semaine pour rejoindre Lyon. 💪
Nous nous sommes d'abord arrêtées chez Claire et Nicolas. Ensemble, ils tiennent Le Chouette restaurant et La Chouette épicerie. 🦉 Autour d'un succulent repas confectionné par Nicolas, nous avons discuté de l'énergie qui les animent. Avec leur camion 🚚, ils sillonnent les routes du Livradois-Forez pour apporter à leur client des fruits, du fromages, des produits d'épicerie et des plats traiteurs. Mais ce n'est pas tout, cette tournée c'est avant tout un moment de partage avec des personnes souvent seules et isolées. Depuis octobre à ce projet s'est greffé celui du Chouette Restaurant, une ancienne grange devenu restaurant gastronomique. 🍽
Nous avons repris la route et retraversé la Dore pour atteindre le Brugeron où Noémie nous attendait. A la naissance de son premier enfant, elle décide de tester les couches lavables par soucis économique et de santé du bébé. 🚼 D'abord achetées puis confectionnées main, elle finit par créer son entreprise, Créakai - Couches lavables, vêtements et accessoires "zéro déchet", pour vendre ses produits. Elle élargit la gamme au fur et à mesure par des produits d'hygiène féminine ou de cuisine. Elle porte de plus en plus sont attention sur l'impact environnemental de ses produits : fournisseurs locaux et bio. Pour elle, le local est très important. C'est sur les marchés et dans les magasins d'Auvergne qu'elle commercialise ses produits. ⛰
Aujourd'hui, c'est dans le brouillard que nous avons pris la route, gilets fluos et frontales pour se rendre visibles sont de rigueur. Nous sommes montées sur le Forez pour atteindre les Hautes de Chaumes : les landes d'altitude dénudées qui couvrent les sommets des monts. Le brouillard s'est dissipé le temps d'entrapersevoir le Beaujolais où nous descendrons demain. Pas de retard grace aux conseils avisés des locaux tout au long de la route, il nous reste donc une semaine pour rejoindre Lyon. 💪
Jour 54, 55, 56, 57, 58
Derniers jours de route. Nous avançons lentement vers les Monts d'Or.
Lentement parce que le départ nous paraît bien loin, mais qu'il est dur de se dire que nous allons retourner à la vie sédentaire, à la ville et quitter nos trois compagnons de route...
Lentement aussi parce qu'il fait chaud. Très chaud ! Nous nous levons à 4h pour un départ à 7h et ne chevauchons que le matin avant que les températures ne s'élèvent trop. L'après midi, c'est sieste à l'ombre pour tout le monde.
Ce soir, nous faisons étape chez les cow-boys. Mousky, Saro et Kiri ont fait connaissance avec les Paint et Quarter Horse pendant que nous nous profitions d'une baignade rafraichissante dans l'Azergues.
Lentement parce que le départ nous paraît bien loin, mais qu'il est dur de se dire que nous allons retourner à la vie sédentaire, à la ville et quitter nos trois compagnons de route...
Lentement aussi parce qu'il fait chaud. Très chaud ! Nous nous levons à 4h pour un départ à 7h et ne chevauchons que le matin avant que les températures ne s'élèvent trop. L'après midi, c'est sieste à l'ombre pour tout le monde.
Ce soir, nous faisons étape chez les cow-boys. Mousky, Saro et Kiri ont fait connaissance avec les Paint et Quarter Horse pendant que nous nous profitions d'une baignade rafraichissante dans l'Azergues.
Jour 59, 60, 61
Après 61 jours de route et 1000 km parcourus à travers le Pilat, l'Ardèche, les Cévennes, l'Aubrac, la Margeride, le Livradois, le Forez, le Beaujolais... nous voilà arrivées à la fin du voyage.
Alors que les chevaux profitent d'un repos bien mérité au pré avec leur copains retrouvés, nous reprenons la route vers notre vie citadine et sédentaire. Très dur de dissoudre ainsi l'équipe, de retrouver le monde, la vitesse, le confort, l'intérieur.
Ce voyage restera marquant. Avec les chevaux, comme avec les personnes dont nous avons croisé la route, nous avons expérimenté le partage, la générosité, la confiance, le sens des responsabilités, la liberté. Nous nous sommes ouvertes à de nouveaux modes de vie et de pensées, et repartons avec des idées plein la tête.
Et l'aventure ne s'arrête pas là ! Nous nous lançons maintenant dans un travail de rédaction et de montage vidéo, pour partager avec vous cette expérience.
On vous dit à tous un immense merci pour votre soutien, et à très bientôt !
Alors que les chevaux profitent d'un repos bien mérité au pré avec leur copains retrouvés, nous reprenons la route vers notre vie citadine et sédentaire. Très dur de dissoudre ainsi l'équipe, de retrouver le monde, la vitesse, le confort, l'intérieur.
Ce voyage restera marquant. Avec les chevaux, comme avec les personnes dont nous avons croisé la route, nous avons expérimenté le partage, la générosité, la confiance, le sens des responsabilités, la liberté. Nous nous sommes ouvertes à de nouveaux modes de vie et de pensées, et repartons avec des idées plein la tête.
Et l'aventure ne s'arrête pas là ! Nous nous lançons maintenant dans un travail de rédaction et de montage vidéo, pour partager avec vous cette expérience.
On vous dit à tous un immense merci pour votre soutien, et à très bientôt !